C’est une évidence que de dire que la végétalisation en ville favorise le retour de la faune.
– CORRIDOR VERT
Des corridors verts, des continuités écologiques, sont à créer dans la ville, une alternance d’espaces verts, toitures végétales, mur végétal, arbre, jardinière pour qu’il y ait un cheminement alternatif. Des points d’eau sont aussi à prévoir.
La connaissance et la gestion éclairée des espaces naturels, des masses d’eau et des espaces verts (parcs, jardins, friches, accompagnements végétalisés des voies et des bâtiments, berges des masses d’eau, stades sportifs, cimetières, campings) est indispensable.
– L’URBANISATION
L’urbanisation provoque une baisse de la biodiversité, en particulier par l’imperméabilisation et la pollution qu’elle engendre. Elle induit la dégradation et la fragmentation des habitats et perturbe les déplacements (quotidiens, saisonniers) et la dispersion des espèces.
La lumière artificielle nocturne et le bruit peuvent gêner certaines espèces et créer des barrières écologiques
Par ailleurs, on observe une tendance a l’uniformisation de la biodiversité urbaine, en lien avec l’uniformisation des zones urbaines et des habitats qu’elles créent, et l’introduction d’espèces exogènes.
Les espaces urbanises sont favorables a la biodiversité lorsqu’ils offrent une grande variété d’habitats : forets et parcs urbains, jardins, friches urbaines squares, cours d’eau et leurs alentours, étangs artificiels et mares,
cordons boises, accotements des voies de circulation (train, routes) voire terre-pleins centraux végétalises, toitures et murs végétalises, par exemple.
Les espaces urbanisés peuvent constituer un refuge.
La biodiversité peut être plus importante dans les espaces urbains et périurbains que dans certains espaces ruraux, en raison des paysages peu diversifies, de la destruction des habitats naturels et de l’utilisation importante de pesticides par l’agriculture intensive et/ou spécialisée
– ESPECES MENACEES
Des espèces menacées ou spécialisées retrouvent en milieu urbain des conditions d’habitats similaires a leur habitat naturel (plantes spécialisées sur les habitats aux conditions extrêmes : forte température, forte lumière, sols secs, sols tasses, sols eutrophies, sols aux pH extrêmes ; espèces d’oiseaux et de chauves-souris capables de coloniser les immeubles ; espèces d’abeilles ou de petits mammifères aimant la chaleur. Les masses d’eau artificielles peuvent pallier le manque d’eau ou la destruction de zones humides et servir de corridors, en particulier lorsqu’elles sont bordées d’une végétation naturelle
Les différents types de façades végétalisées offrent aux araignées et coléoptères des habitats très contrastée et abritent donc des espèces différentes : le mur avec plantes grimpantes constitue un habitat comparable a une falaise, tandis que le mur végétal ou vivant (comportant un substrat humide) constitue un habitat frais et humide plus propice à la diversité d’espèces.
Source ADEME


-
-
nid de tourterelles


